Il est possible au Canada de faire un don d’organe à une personne même si celle-ci n’a pas de lien de famille, donc altruiste. Il faut que le choix soit fait de manière libre et éclairé sans pression de qui que ce soit. L’échange d’argent rend évidemment le processus illégal. Il n’y a pas de sanctions pour ces transactions. Pour essayer de contrôler les transplantations, des membres de comités sont responsables de décider si ceux-ci peuvent aller de l’avant ou non, par exemple des travailleurs sociaux, des médecins et des citoyens. Ils se décrivent comme des détectives qui doivent faire l’enquête sur les liens de parenté. Il faut par contre comprendre que ces gens n’ont pas plus de pouvoir qu’il ne le faut pour obtenir des renseignements personnels sur les personnes impliquées. Il existe des lois, mais pas de sanctions. Et encore maintenant, il y a des flous juridiques sur le don d’organes entre vivants.
Même dans un pays où les progrès médicaux sont avancés, il est possible encore de rencontrer des gens peu scrupuleux qui désirent faire de l’argent rapidement en vendant une partie de leur corps.